Publié le 10/01/2018 sur LaDepeche.fr
Source : http://www.agoravox.tv/actualites/sante/article/qui-est-l-homme-a-l-origine-du-75082
lien dailymotion : https://www.dailymotion.com/video/x68g8dy
Voilà quasiment un an qu’une famille auscitaine se battait contre Enedis pour faire ôter de sa propriété le nouveau compteur Linky. Chose faite hier matin !
La famille demandait donc à Enedis un retour à l’ancien dispositif. Dans l’attente d’une réponse du groupe Enedis contacté via le médiateur national, la famille avait même décidé de vivre sans électricité une grande partie de la journée ! Alors que le dossier ne semblait guère évoluer, la maman avait décidé de monter en première ligne en «médiatisant» son affaire. Il aura fallu attendre le retour des vacances scolaires pour qu’une bonne nouvelle leur parvienne enfin lundi en soirée et se concrétise dès le lendemain matin : «Nous commencions vraiment à désespérer et à en avoir vraiment assez, indique Emmanuelle. Nous avons adressé un nouveau mail à Paris pour remettre la pression ; un contact a suivi qui nous a indiqué que le directeur régional nous appellerait le mardi matin. À 8 h 15, M. Casaux nous appelait en effet et nous indiquait que notre compteur serait remplacé dans la matinée et remplacé par un ancien.» Emmanuelle respire un peu et lâche : «Un grand soulagement !»
Matthieu Casaux, directeur régional Enedis confirme et explique : «On a donné un geste d’apaisement exceptionnel en procédant, ce jour, au remplacement du compteur Linky de M. et Mme Humeau, pour tenir compte de l’état de détresse de cette famille. Je les ai eus deux fois au téléphone pour les informer et leur rappeler que Linky n’avait pas d’effet sur la santé, comme le démontrent deux études dont l’une menée par l’Anses. On a voulu faire preuve d’empathie. C’est le sens de ce geste très exceptionnel.» Le directeur régional ajoute : «Enedis a donc installé un ancien compteur chez les Humeau. En effet, si nous recyclons les anciens compteurs, on ne fabrique plus ces compteurs d’ancienne génération».
«Un an de galère qui s’achève enfin, commente Emmanuelle. Nous allons pouvoir consacrer notre énergie à autre chose, au service de la santé de notre fils.»