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“Tout allait bien, maintenant, c’est un cauchemar” : inquiétude à cause de Linky

“Tout allait bien, maintenant, c’est un cauchemar” : inquiétude à cause de Linky

Électrosensible, Marie-Renée souffre de maux de ventre depuis deux mois. La cause serait l’installation d’un concentrateur Linky.

Cela fait maintenant deux mois qu’un concentrateur Linky a été installé devant la maison de Marie-Renée et François-Louis Bourriquen, rue de Quimperlé, à Riec-sur-Bélon.

Problème : Marie-Renée est électrosensible. Un mal qu’elle connaît depuis longtemps, et qui avait déjà eu pour conséquence de retirer tout ce qui produit des ondes dans la maison : Wifi, micro-onde etc.

« Un cauchemar »

Selon elle, l’installation du concentrateur à quelques mètres de la demeure rend son quotidien invivable. « Ce sont des brûlures d’estomac que je ressens. Tout allait bien ici, maintenant, c’est un cauchemar », déplore-t-elle.

Les compteurs Linky ont commencé à être installés en France fin 2015. Il s’agit de compteurs électriques intelligents et communicants : « Ils peuvent recevoir des ordres et envoyer des données sans l’intervention physique d’un technicien », explique Enedis sur son site. Des concentrateurs sont ensuite installés. Ce sont de petits boîtiers qui permettent de récolter les données de plusieurs compteurs Linky proches afin de les transmettre à Enedis.

Marie-Renée et François-Louis ont essayé de régler le problème : « On est d’abord allé voir la mairie puis la préfecture. Cette dernière n’a rien pu faire. Quand on a contacté Enedis, ils nous ont dit que les problèmes venaient certainement du four à micro-onde, mais nous n’avons pas de micro-onde », raconte François-Louis.

Pour le moment, rien ne bouge du côté de la rue de Quimperlé. La situation stagne, mais le couple espère une évolution rapide, et pourquoi pas, un soutien du voisinage pour enlever, ou du moins faire déplacer, le concentrateur.

En attendant, les habitudes ont changé dans la maison. Marie-Renée a notamment installé « une couverture de survie à côté du piano pour me protéger des ondes. On a aussi posé un fil de fer sur le sol de la véranda », décrit-elle.

À cela s’ajoute une prise électrique dans le salon censé absorber les ondes. Ce quotidien, ils n’en peuvent plus mais ne comptent pas pour autant déménager de leur maison, dans laquelle ils vivent depuis maintenant 47 ans.

Selon l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire), au vu d’études indépendantes, un compteur Linky n’émet pas plus qu’une plaque de cuisson.