Non le compteur linky n’est pas obligatoire – Jacques MICHON Maire de Waziers (Nord) et Enedis expliquent
17 octobre 2018Réunions d’information à Curienne (Savoie) le 1 février 2019 sur le Linky (compteur communiquant)
22 janvier 2019Compteurs Linky : les propriétaires auront le droit de refuser l’accès à leur logement
Source Le Monde – https://www.lemonde.fr/energies/article/2018/09/12/compteurs-linky-la-justice-confirme-le-droit-des-usagers-de-refuser-l-acces-a-leur-logement_5353829_1653054.html?fbclid=IwAR0YzXk_Cu-wu9fTfM30Mv5eqrLJ69SLDdjyFoyHaf0i1hkskVW2ArLCesM
Publié le 12/09/2018
Le tribunal administratif de Toulouse a tranché en faveur de la commune de Blagnac, qui a publié un arrêté interdisant à Enedis de changer un compteur sans l’accord du propriétaire.
C’est une première. Mardi 11 septembre, le tribunal administratif de Toulouse a confirmé le droit des habitants de Blagnac de refuser l’accès à leur logement pour la pose d’un compteur Linky, ainsi que la transmission des données collectées par le compteur, selon France 3 Occitanie.
Le maire de cette commune, Joseph Carles, avait en effet pris un arrêté, le 16 mai, réglementant la pose des compteurs Linky par Enedis. Il voulait garantir à ses habitants la liberté d’accepter ou de refuser, sans pression, l’accès à leur logement ou à leur propriété, ainsi que la transmission des données collectées.
Refus par lettre simple
Comme plus de 600 autres communes, d’après un décompte réalisé par un site anti-Linky, le maire de Blagnac s’était appuyé sur les directives de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) relatives au traitement des données de consommation détaillée pour justifier cet arrêté. Il permettait aussi à l’usager de stipuler son refus par lettre simple à Enedis.
Mais à la suite de cet arrêté, le préfet avait saisi le tribunal administratif en référé. Celui-ci a donc tranché en faveur de la commune, confirmant la liberté de choix des usagers.
Photo de couverture : A Blagnac, le compteur électrique Linky ne peut plus être installé sans la présence du propriétaire. PHILIPPE TURPIN / Photononstop